Le saviez-vous ?
Les promoteurs de l’aéroport nous vantent son apport économique et notamment les emplois proposés sur la plateforme dans deux branches : le transport aérien (passagers et fret), et l’industrie aéronautique. Le premier est notoirement climaticide, le second est peu scrupuleux !
Effectivement en chiffre, c’est environ 6300 emplois directs, dont presque 1/3, environ 2000, dans la maintenance et l’aménagement dans le secteur industriel Suisse, en zone 6bis. Les deux principales entreprises basées en Suisse sont Jet aviation, filiale du Constructeur d’avions et de matériel de défense américain General Dynamics, et Amac Aerospace, « Suisse excellence in Aviation ».
Les employées de ces entreprises sont très largement d’origine internationale.
La particularité de cette activité discrète dans la Région des 3 Frontières sous drapeau Suisse, tient aux clients : sur le parking devant les bâtiments vous pouvez entrevoir des jets privés gros porteurs anonymisés ou à l’effigie de pays africains, du Golfe, … de Russie (avant la guerre en Ukraine)
Le business de ces compagnies avec des clients de pays autocratiques a suscité une enquête du journal suisse indépendant « das Lamm ».
Jets privés : le travail artisanal bâlois pour les dictatures
« A l’aéroport de Bâle, deux entreprises suisses gagnent des millions en assurant la maintenance d’avions de régimes autocratiques.
Les lacunes de la législation et le désintérêt des responsables politiques permettent à Jet Aviation et Amac de faire des affaires sans crainte avec les régimes les plus autoritaires du monde. Aperçu d’un commerce sans scrupules. »
Lire l’article : das Lamm, Milo Probst, Olivier Christe, WAV Recherchekollektiv, 16.05.2024 (En allemand)
Face au marketing agressif orchestré par les tenants de l’aéroport, l’Adra souhaite informer sur l’ensemble des inconvénients, dont le plus important reste le bruit. Voir notre dossier sur les pollutions.
Photo de couverture: vue sur le parking avec un avion arborant le drapeau libyen (Search by image).