Journée internationale contre les vols de nuit

Le 13 septembre est la journée internationale contre les vols de nuit

Elle est relayée en France par nos Fédérations Rester sur terre/Stay Grounded et l’UFCNA.

130 organisations de 15 pays européens ont signé la déclaration contre les vols de nuit (par convention internationale la période nuit s’étend de 22h à 6 heures). Avec cette initiative étendue à tous les aéroports commerciaux principaux, les riverains attirent l’attention sur la terreur nocturne du trafic aérien.

 

Déclaration

Les décollages et les atterrissages de nuit constituent une nuisance démesurée dont les conséquences sont particulièrement néfastes pour la santé des personnes vivant à proximité des aéroports. Ils sont inutiles et évitables.
Des exceptions impératives, comme les urgences médicales, n’empêchent pas l’interdiction des vols de nuit. Les vols de nuit dans les aéroports doivent cesser immédiatement.
Nous voulons que la Journée internationale pour l’interdiction des vols de nuit dans les aéroports soit un signal clair s’inscrivant dans la durée contre la violation déraisonnable des droits de la personne dans et autour des aéroports.

Mettons fin dès maintenant aux vols de nuit de tous les aéroports !

Lire le communiqué de l’ADRA – UFCNA – Rester sur terre

Pourquoi nous sommes pour le repos nocturne strict !

Toujours en lutte contre le bruit !

Notre amie et présidente de l’ADVOCNAR (Riverains de Roissy), Francoise Brochot fait une synthèse remarquable sur l’impact du bruit sur les riverains.
Ecouter l’émission en podcast : le passage sur le bruit des avions est entre 29’ et la fin.

France Inter, INTERCEPTION : Le bruit qui tue !

Le silence est d’or, selon le dicton. Le silence est précieux. Le bruit est une nuisance qui peut être très néfaste pour la santé. Au-delà de 55 décibels, l’équivalent d’un tambour de machine à laver, l’Organisation mondiale de la santé estime que le bruit est problématique.

A partir de 85 db pendant 8heures par jour, les conséquences sont catastrophiques : perte de sommeil, stress, troubles cardiaques, perturbations pulmonaires et gastro intestinales. Une étude récente de Bruitparif le montre : les habitants de certaines communes du Val d’Oise, sous le couloir aérien de Roissy,vivent en moyenne 3 ans de moins en bonne santé que s’ils habitaient dans une zone protégée du bruit.

« Ça m’arrache l’oreille ! Des fois je me dis que c’est moins bruyant, mais il y a tellement d’avions que je ne peux pas les oublier. Et les études épidémiologiques disent que sous les avions, on perd des années de vie, tout court ! »*
Pourtant, même si des études d’impacts sur une dizaine d’aéroports ont été lancées, et si le bruit a légèrement diminué dans l’agglomération parisienne ces dernières années, les situations en France sont très contrastées, et les réponses, insuffisantes. Il existe bien une instance, le comité national du bruit, mais il n’a qu’un rôle consultatif. Et une fracture sociale est en train de se créer.