Voici quelques extraits édifiants de l’édito du Président de l’ACNUSA:
« En 2015, de nouvelles études ont confirmé que les nuisances aéroportuaires ont de graves conséquences sur la santé des riverains et des professionnels travaillant sur les plateformes ainsi que sur la qualité de l’environnement. Tout cela représente des coûts économiques et sociaux élevés, en grande partie cachés et mal évalués…
Tandis que les riverains se plaignent de ces nuisances, les professionnels de l’aéronautique, soutenus par la DGAC, persistent à ne privilégier que le développement économique…
(L’ACNUSA) regrette aussi que la DGAC et la plupart des responsables de plateforme apprécient l’opportunité de mettre en œuvre des restrictions à la seule aune de l’impact – ou plutôt de l’absence d’impact économique de la mesure. C’est se montrer peu soucieux non seulement des populations survolées, mais aussi de la règle de droit…
(Règlement (UE) N°598/2014)
Plusieurs demandes de l’ACNUSA se sont vu opposer un refus poli, justifié uniquement par l’impact économique qu’elles auraient pu avoir. Mais cet impact n’est jamais démontré, ni évalué, ni chiffré, et moins encore comparé aux bénéfices qui seraient tirés de la mesure proposée, notamment sur le coût global des pollutions sonores et atmosphériques…