L’impact du bruit des aéroports en bref
03.02.2023
Rappelons que le survol des avions réduit l’espérance de vie en bonne santé et cause des décès prématurés.
Rappelons aussi que la réglementation relative à l’exposition aux bruits sensée protéger la population ignore totalement les recommandations de l’OMS.
Rappelons que l’indice de bruit Ldlen servant à quantifier le bruit est une unité de mesure non adaptée au bruit des avions.
Rappelons que les nuisances couvrent une zone géographique bien plus grande que les zones définies par les PEB et PGS.
Rappelons que l’impact sur la santé a un coût gigantesque qui est supporté par la collectivité, donc par l’argent de nos impôts
Inspiré du post de Stop aux nuisances de l’aéroport de Charleroi
Objectif NetZéro pollution sonore en 2030
09.04.2023
Dans son rapport, la commission avertit les Etats, que la directive EU2002/49 sur le bruit dans l’environnement n’est pas mise en œuvre : « A ce stade il est peu probable que l’objectif – Zéro pollution sonore – visant à réduire de 30% d’ici 2030 (par rapport à 2017) le nombre de personnes affectées par le bruit des transports soit atteint… à moins qu’un nombre substantiel de mesures supplémentaires ne soit pris au niveau national, régional et local et qu’une action renforcée de l’UE … ne conduise à une réduction significative de la pollution sonore. ».
Commission Européenne, Rapport au Parlement et à la Commission, COM139 Annexe, 20.03.2023
L’ADRA veillera à une évaluation objective des mesures des PPBE.
Le Bruit, Effets Sanitaires et Réglementations
Rédacteur : Patric Kruissel
Edition du 29.10.2010 (Extrait Vols de Nuit)
DOCUMENT DE SYNTHESE
Avec l’aimable autorisation de L’ADVOCNAR, Association de défense contre les nuisances aériennes.
« Ce rapport élaboré par les associations de protection de la santé des populations subissant les nuisances aériennes, est une compilation de comptes rendus d’études épidémiologiques et de méta-analyses, c’est-à-dire d’analyses comparatives des études internationales sur l’impact sanitaire du bruit, notamment celle de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire et Environnementale et celle de Jean-Philippe Camard du l’Observatoire Régional de Santé d’Ile-de-France.
La compilation de ces résultats montre qu’il est nécessaire de poursuivre certaines études pour confirmer certaines conclusions à la marge. Mais surtout elle démontre que les éléments, qui font consensus au sein des plus grands experts internationaux, notamment ceux de l’OMS, sont suffisamment irréfutables, pour que les pouvoirs publics au plus haut niveau prennent des décisions à la hauteur de l’impact sanitaire provoqué par le trafic aérien. »
ADVOCNAR
>> Lire le rapport complet : Bruit et santé, vols de nuit, ADVOCNAR 2010