A nos responsables politiques, qui veulent encore l’ignorer, l’OMS recommande fortement de mettre en œuvre des mesures adaptées, susceptibles de réduire l’exposition au bruit pour les populations soumises à des niveaux supérieurs aux valeurs suivantes :
– bruit aérien journée complète (Lden): 45 dB(A)
– la nuit (Lnight): 40 dB(A)
A comparer à la limite du PGS (Lden55): 55 dB(A)
À la lumière des recherches scientifiques récentes, l’OMS abaisse les niveaux d’exposition recommandés, afin de protéger la santé.
Les relations entre l’exposition au bruit environnemental et les effets sanitaires ont aussi été actualisées : il en résulte globalement une forte réévaluation des risques encourus, notamment pour les bruits liés aux trafics aérien.
« Il est de plus en plus admis qu’il faut d’autres indices de bruit pour compléter le Lden. En effet ce n’est pas l’outil idéal pour mesurer la gêne réelle des riverains, contrairement aux «pics sonores» engendrés par chaque survol (LAmax).
Nous estimons que les différentes cartographies du bruit et les plans associés doivent prendre en compte ces nouvelles valeurs guide (PGS, PEB, PPBE). » UFCNA 24.12.2018
Didier Gonzales, Président de Bruitparif, souligne que « ce rapport de l’OMS est d’une importance majeure. S’appuyant sur des preuves scientifiques, ces nouvelles lignes directrices sont un signal fort envoyé aux pouvoirs publics pour prendre enfin en compte l’importance des effets néfastes du bruit.
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