Les effets des nuisances occasionnés par le bruit sur la santé sont de plus en plus pris en compte par les instances publiques, en particulier depuis le Grenelle de l’Environnement.
L’Autorité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires, ACNUSA, rappelle dans les objectifs pour le repos nocturne:
« LE SOMMEIL EST UN DES ELEMENTS CRUCIAUX POUR UNE BONNE SANTE :
Les avancées les plus récentes ont mis en évidence l’importance du temps de sommeil total. Celui-ci semble être au minimum de 8 heures. La réduction de celui-ci peut avoir des conséquences importantes en termes de santé publique : hypertension, diabète… » ACNUSA
Les objectifs de l’ACNUSA pour le repos nocturne sont :
– l’utilisation d’indicateurs plus pertinents de mesure de l’exposition au bruit.
– la nécessité de n’autoriser que les avions les plus silencieux à voler la nuit (Chapitre 3 à Bâle-Mulhouse depuis 12.2015).
– L’importance de retenir sur toutes les plateformes, la durée de 8 heures –recommandée par l’OMS- comme définition de la nuit.
– Le lancement d’une concertation nationale puis européenne sur les vols de nuit afin d’homogénéiser les décisions dans tous les pays.
L’état des lieux produit par l’Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE) en 2004 indique que les impacts sanitaires du bruit sont de 3 ordres :
– des impacts directs sur l’audition
– des effets extra-auditifs (sommeil, sphère végétative, système endocrinien, système immunitaire, santé mentale)
– effets subjectifs (gênes, effets sur les attitudes, les comportements, les performances et l’intelligibilité de la parole)
Lire la présentation « Le bruit et ses effets sur la santé » © ADRA