Tout savoir sur le bruit et la pollution des avions, et les solutions pour les réduire.
Stay-Grounded* et l’UECNA* publient le 22 février 2024 un rapport qui fait le point sur les problèmes de santé et la mortalité accrue liés au transport aérien :
– la pollution sonore
– la pollution atmosphérique
– l’exposition du personnel et des passagers,
et passe en revue les solutions et leurs limites. Lire le rapport ci-après.
Ce rapport nous rappelle aussi l’impact d’un aéroport sur les riverains et leur environnement.
« Après la pétition, le rapport vient en appui de notre mobilisation du 13 mars pour un plafonnement à la baisse du trafic des aéroports et du trafic aérien en général. »
Informez-vous et participez à la mobilisation du 13 mars organisé par l’ADRA !
• L’avion, souvent présenté comme un mode de transport pratique et sans souci, est en fait préjudiciable à la santé humaine. Les personnes qui prennent souvent l’avion, comme le personnel de bord, les pilotes et les grands voyageurs, sont particulièrement exposés, mais ceux qui ne le prennent pas en subissent également les conséquences.
• Le bruit des avions peut entraîner de nombreux problèmes de santé. Les plus touchés sont les riverain·es d’aéroports dont le sommeil est perturbé par les décollages et atterrissages nocturnes. Des couvre-feux sont en vigueur dans certains aéroports, mais ils doivent être généralisés.
• En brûlant, les carburants d’aviation libèrent des polluants qui sont à l’origine de milliers de décès prématurés. Les particules ultrafines, qui pénètrent en profondeur dans les poumons et même dans le sang, sont particulièrement préjudiciables à la santé. Il est indispensable d’assurer une bonne surveillance de la qualité de l’air autour des aéroports et de mettre en œuvre des réglementations strictes.
• Le bruit des avions, la pollution de l’air et les problèmes de santé qui en découlent touchent de manière disproportionnée les communautés à faibles revenus et les employé·es des aéroports, parmi lesquels on trouve souvent un nombre important de personnes de couleur et de populations marginalisées.
• Si les progrès technologiques peuvent contribuer à réduire l’exposition au bruit et aux polluants, ces réductions sont neutralisées par l’augmentation régulière du nombre de vols. Sans compter que certaines méthodes d’atténuation du bruit et de la pollution peuvent avoir un impact négatif sur le climat, ou inversement.
La réduction du nombre de vols et l’arrêt des extensions d’aéroports sont les meilleures solutions pour lutter à la fois contre les problèmes de santé et le dérèglement climatique. Les riverain·es d’aéroports, les organisations de santé, le mouvement pour le climat, les associations de protection de l’environnement et les employé·es du secteur doivent s’allier pour parvenir à une réduction équitable du trafic et à un avenir plus sain pour tous.
Pétion pour le plafonnement du trafic aérien
*) L’ADRA est membre de Stay-Grounded international (Coordination française : Rester sur Terre) et de l’UECNA, Union Européenne Contre les Nuisances Aériennes.
Les riverains ne veulent plus d’avions entre 22h et 6h du matin
Plusieurs associations et élus du Val d’Oise lancent une consultation publique sur les nuisances sonores du 11 au 24 mars. Une mesure nécessaire pour l’environnement et la santé des Valdoisiens.
La Gazette du Val d’Oise, 18.02.24