Les particules ultra-fines, un fléau à proximité des aéroports

CE Delft a réalisé une étude, à la demande de Transport & Environnement – T&E, sur les particules ultra-fines à proximité des grands aéroports européens et la population affectées par leurs effets nocifs avérés sur la santé. « En France, environ 11 millions de personnes – soit 17 % de la population française – sont particulièrement exposées aux particules ultrafines provenant de l’aviation. »
Transport & Environnement, 25.06.2024

L’étude est en anglais, un lien vers l’étude et la traduction du résumé en français sont sur le site internet de l’UFCNA.

 

Une ONG s’inquiète des particules ultrafines présentes autour des aéroports européens

Un autre article détaillé est paru dans LaTribune le 25 juin.  Il nécessite plusieurs remarques :
– L’ADRA a mis en évidence par ses propres mesures, que la pollution entraînant un risque sanitaire est également  importante autour d’un aéroport de moindre taille comme Bâle-Mulhouse. Nos mesures en 2018 et 2022 ont relevés 1.000.000 PUF/cm3 au niveau du bâtiment du catering, un pic à 300.000 PUF/ cm3 au niveau du futur centre commercial et de loisir Euro3Lys, 25-50.000 PUF/ cm3 rue de Séville à Saint-Louis, 25.000 PUF/ cm3 rue de la Tuilerie. Et entre 6000-10000 à 3-5km de l’aéroport à Saint-Louis centre.
– Selon la direction du vent, la pollution des avions s’ajoute à Saint-Louis à la pollution de l’autoroute A35 traversante et celle non négligeable de l’agglomération de Bâle.
– Depuis 1990 les émissions de CO2 ont certes baissé par vol, mais de par l’augmentation globale du trafic les émissions du transport aérien ont augmenté.
– Les carburants non-fossiles (SAF) ne sont pas une alternative réaliste, car trop chers et peu disponibles.
– Une réduction significative ne sera obtenue qu’en réduisant le trafic et en désulfurant le kérozène.

Voir ou revoir notre dossier sur les PUF,