Dans le cadre du réaménagement (extension) de l’aéroport de Nantes Atlantique, la DGAC rappelle dans Ouest France quelles sont les procédures de vol de moindre bruit pour réduire l’impact sur l’environnement.
En effet les riverains craignent une augmentation des nuisances dues au trafic aérien appelé à se développer sur cet aéroport très urbain après l’abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes.
Visiblement la DGAC de Bâle-Mulhouse n’applique pas prioritairement ces procédures pour les envols en piste 15 (envol vers le Sud) suivit de virages serrés vers l’Ouest en pleine monté. En tout cas nous attendons toujours les résultats d’une étude d’impact qui compare différentes variantes de trajectoires (Action 15 du PPBE 2018-2022).
Quelles mesures pour lutter contre les nuisances ?
Extrait de l’article de Ouest France, Camille BOUZA, 5 avril 2023 : « Concernant les nuisances subies, la DGAC rappelle que « les avions suivent, une fois en vol, les indications des contrôleurs aériens qui les guident au plus près de la trajectoire désirée en prenant en compte des critères de sécurité (éviter les collisions), d’environnement (limiter le CO2 et le bruit) et de temps (raccourcir le temps de vol) ».
L’administration nous a également confirmé que la Direction des services de la navigation aérienne (DSNA) travaillait en priorité « sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la réduction du bruit pour les personnes survolées ».
(DGAC/DSNA Bâle-Mulhouse, SUP AIP AIRAC 140/21, SID RNAV RWY15, 3 juin 2021)
Pour cela, des critères d’altitudes sont pris en compte et permettent de déterminer l’axe à privilégier.
« Pour les trajectoires situées en dessous de 2000 m d’altitude, la priorité est la réduction des nuisances sonores. Au-dessus de 3 000 m, la réduction des émissions de gaz à effet de serre est recherchée. Entre les deux, une analyse est faite pour rechercher le meilleur compromis possible. ».