L’ACNUSA a rencontré les représentants des riverains et de l’Aéroport en dehors de la réunion annuelle, qui aura lieu en décembre. Les échanges furent francs et constructifs.
Voici quelques sujets abordés lors de cette rencontre :
Des procédures anciennes doivent être revues pour tenir compte de l’évolution, aussi bien des technologies des avions que des procédures (ELBEG remonte aux années 2000).
L’ACNUSA rappelle que Bâle-Mulhouse connaît un couvre-feu de minuit à 5 heures mais estime qu’il y a trop de dérogations : une centaine hors vols sanitaires par an contre neuf à Roissy-CDG. La règle devrait être, pas de dérogation, conformément à la réglementation française et suisse !
Une rencontre entre l’Euroairport et l’ADRA sur le suivit des trajectoires et la simulation de l’empreinte sonore au sol, doit avoir lieu en septembre. L’ACNUSA signale que tous les grands aéroports français vont mettre en place une solution de la société ACOEM.
L’ACNUSA ne veut pas opposer Suisses et Français mais obtenir un partage équitable des nuisances en fonction des avantages économiques tirés de l’aéroport. Or actuellement la France semble avoir plus de nuisances que d’avantages.
Rappel: l’ACNUSA n’a qu’un pouvoir d’avis, de recommandation et d’information en matière de bruit, outre les sanctions envers les compagnies. Cependant, dans le passé nombre de ses recommandations ont été mises en place à l’aéroport ou incluses dans la législation.